Je vis dans une société occidentale et fait partie de la classe dite « moyenne ». Comme beaucoup de mes concitoyens, je me pose des questions sur la planète, le climat, etc. J’achète des livres pour m’instruire, je regarde la tv, je surfe sur internet. Je réfléchis à mes modes de consommation. Bref, comme tout le monde, je consomme. Je me dégouttes parfois de ces incohérences entre les idées et les réalités de vie.
Mais comment avancer? Comment sortir de ces angoisses existentielles qui nous poussent à courir comme des poules sans tête, à se rassurer et consommant?
Jetez un œil sur ce schéma:
Vous reconnaissez, c’est la pyramide de Maslow.
Je me demandais où je pouvais me situer dans cette pyramide.
J’ai l’eau courante, je mange à ma faim, largement, j’ai même de quoi « me faire plaisir » , les besoins physiologiques sont largement comblés.
J’ai une habitation, avec du chauffage. Je profite d’une sécurité sociale qui me donne une grande sécurité professionnelle, des soins faciles, des possibilités de déplacements sans de réels ennuis, une bonne scolarité pour mes enfants. Mon pays est en paix.
Bref, je me sens bien en sécurité.
J’ai une famille, des amis, des collègues. Je peux partager mes valeurs, je me sens faisant partie.
Avec les réseaux sociaux, je peux me mettre en avant et obtenir des « like », mes voisins me saluent, je suis et me sens apprécié, je me sens estimé.
Alors, m’accomplir… j’ai pu choisir le boulot dont j’avais envie, je fais des stages de « développement personnel », je change mes habitudes et je me sens en évolution.
Mais pas encore complet…
Il reste alors la transcendance.
Houlà, gros mot dans nos sociétés où le spirituel fait peur.
Reconnaissons simplement que nous sommes plus que pantin de chair qui pense. Il existe une magie qui nous fait tous différent et attaché à la même racine: l’humanité.
Mais, me direz-vous, il y a encore de la misère chez nous, il existe des quartiers où il est dangereux de vivre, des gens qui vivent dans la rue ou qui meurt sans soins adéquats.
Oui, c’est vrai. Alors, je parlerai du Dalaï-lama qui expliquait la notion d’égoïsme salvateur: concentrez-vous sur vous et vos besoin, développez votre ressentis d’interdépendance et avancez et partageant ce que vous avez, ce que vous savez.
Il y a aussi Gandhi qui nous disait d’être le changement que nous souhaitons voir dans le monde.
Il n’est plus question de dénoncer et se concentrer sur ce qui ne va pas. Il est désormais temps de sentir la petite voix que nous avons tout au fond de nous, d’oser la laisser s’exprimer et d’agir.
Il est désormais question d’aller au-delà de nos clivages, de nos tribus. C’est dans ce sens que nous permettrons aux personnes qui en ont besoin de gravir plus vite les niveaux de la pyramide et d’améliorer ce monde qui est à notre image.
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