En mars 2018, des articles scientifiques ont été publiés concernant la découverte d’un nouvel organe «l’interstitium », tissus interstitiel qui n’avait pas ou peu attiré l’attention.
Et pourtant… en 1816, le docteur Bichat publie un traité sur les membranes du corps. Ces membranes enveloppant nos organes, nos muscles reliant toutes les parties du corps, de haut en bas, de la superficie à l’intérieur seront nommées fascias un peu plus tard.
Ma curiosité était titillée…
D’autant plus que depuis plusieurs année, la pratique que j’ai avec les Vaisseaux Merveilleux et le seiki, les discussions avec des ostéopathes et chirurgien me disaient que ce tissus est un élément vecteur dans nos pratiques.
Origine & fonction
Revenons au tout début: la rencontre de l’ovule et du spermatozoïde.
L’effervescence de création commence.
En simplifiant à outrance, au moment de la division cellulaire qui suit la fécondation, 3 tissus vont apparaître: l’endoderme, le mésoderme et l’ectoderme. Chacun d’eux sera à l’origine de certaines partie du corps et de fonctions associées.
L’endoderme se spécialisera dans les glandes digestives, le tube digestif et les voies respiratoires. L’ectoderme se spécialisera dans l’épiderme et le système nerveux. Le mésoderme sera à l’origine des os, des muscles, des reins, du système reproducteur et, ce qui nous intéresse, des fascias. On dit “les fascias” pour comprendre leur fonctionnement mais c’est bien une seule et même membrane qui relie tout.
Du point de vue mécanique, ces membranes maintiennent tout notre squelette. On entrevoit aussi de quelle façon cette membrane vient unifier tout notre corps mécanique. Les études ont mis en évidence que ces fascias étaient capable de se contracter et à fortiori d’avoir une influence dynamique sur notre structure générale, c’est-à-dire pouvoir changer, tordre, la structure globale de notre corps, au niveau squelettique autant qu’organique.
D’autres recherches mettent en évidence des zones précises de ce tissus conjonctif où la résistivité électrique est différente. Va-t-on (re)découvrir les points utilisés en shiatsu et en acupuncture ?
Le shiatsu dans tout ca
En shiatsu, nous exerçons des pressions de différentes intensité et différentes profondeurs. Nous pouvons agir sur un muscles, d’étendre un organe, relâcher une articulation. Quand nous accueillons une personne, nous regardons l’équilibre de son corps, comment l’épaule gauche s’aligne ou non avec la droite, comment est la verticalité du dos, la torsion des pieds, etc.
Cette analyse visuelle nous fait en déduire les tensions probable de certains organes.Ceci nous permet donc de comprendre comment et pourquoi nous pouvons lier cette analyse visuelle à un déséquilibre organique.
Le lien avec les Vaisseaux merveilleux
Le développement des Vaisseaux Merveilleux commence dès la division cellulaire et va gérer la structure de tout individus. Ce développement va se faire dans les 8 directions: le haut, le bas, la gauche, la droite, l’avant, l’arrière, l’intérieur et l’extérieur. C’est en quelque sorte notre gyroscope.
Travaillant depuis de nombreuses années avec les Vaisseaux Merveilleux et me posant beaucoup de questions sur leur fonctionnements, j’en viens à en déduire un lien entre l’action du shiatsu (et du seiki, j’y reviendrai) et des fascias.
Énergie?
Notre corps est constamment en train de gérer ses équilibres énergétiques. Énergie thermique pour maintenir sa température, énergie chimique pour les échanges hormonaux, énergie électrique pour le fonctionnement des muscles et du cerveau.
Des études ont pu mettre en évidence, dès 1962 par Alexandre Gurvitch, l’émission de photons par les cellules de tous corps vivants. Ces photons, nommé « biophotons », correspondent à l’émission spontanée de lumière très faible par tous les êtres vivants. Aujourd’hui, nous savons que ces biophotons sont utiles dans la communication cellulaire, ont une action sur notre horloge biologique, joue un rôle sur le fonctionnement de l’ADN et le synthèse des protéines.
D’autres études ont mis en évidence une émission de ces biophotons par les praticiens manuels comme en shiatsu, en seiki, en reiki.
Qui dit lumière dit énergie.
Ce qui me fascine vraiment, ce sont ces photos. On y voit clairement un réseau de fibres cristalline ressemblant à une toile d’araignée. Si je considère l’interstitium comme un réseau de fibre optique, ce tissus cristallin serait-il la matière qui permet de faire circuler cette lumière cellulaire?
Le seiki
Le seiki est une pratique dite énergétique. Le praticien doit développer une sensibilité extrême car le toucher sera très doux et léger.
Pour ce type de toucher, le praticien a besoin d’une disponibilité totale car il doit être conscient de tous ses ressentis et des réactions du corps du receveur, se détachant de toute théorie pour agir sur le corps global, sur la personne en tant qu’être essentiel, unique et unifié.
Pour le receveur, certaines réactions seront assez visible, nous parlons de “katsugen”, mouvements spontanés, certaines parties du corps peuvent avoir des soubresauts (est-ce un fascia qui se relâche?), d’autres réactions seront bien plus subtiles car invisible à l’oeil, seulement présentes au niveau des ressentis.
Mon intuition me fait dire que, dans la pratique du shiatsu, nous agissons en suivant les symptômes donnés. C’est pour cela que nous devons parfois aller chercher un fascia en profondeur, rééquilibrant directement la fonction de l’organe et du corps.
La pratique du seiki se rapproche elle de l’utilisation des Vaisseaux Merveilleux car l’attention est donnée sur la structure globale, permettant de réaligner le corps dans son axe Ciel-Terre.
Merci Fabian pour cette mise en lien Shiatsu – recherche médicale.
Plus le temps avance, plus les études concordent 😉
Bonne continuation.
Ludivine
Bonjour, ton blog est très réussi ! Je te dis bravo ! C’est du beau boulot !:) Lynda Sidney Danae