« Il est difficile parfois de s’asseoir sur un nuage quand on a décidé de rester debout à l’intérieur de soi. »
L’homme que je suis, pourtant, accepte de n’être qu’un homme. J’abandonne, je m’abandonne à n’être que celui qui recherche des sensations, une quête d’ivresse des sens, feignant toute idée d’impermanence.
Ma conscience de lumière, alors, devient spectatrice.
Spectatrice ô combien magnanime.
A d’autres moments, je perçois mon âme, cet instant de lumière, s’agiter au fond de moi et secouer les barreaux de sa prison de chair. Avancer pour agir plus haut.
J’avance alors telle une personne ivre. Ivre de ses sens d’un côté, d’altitude de l’autre. Je tangue, je balance, cherchant à ne pas chuter.
Est-ce cela être Homme ?
Se tenir debout, les pieds sur Terre, la tête au Ciel.
Avancer et tanguer d’un côte puis de l’autre jusqu’à marcher.
Marcher et gérer cette suite de déséquilibre entre matière et lumière.
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