Ecosystème: ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en inter-relation avec son environnement. Les composants de l’écosystème développent un réseau de dépendances, d’échanges d’énergie, d’information et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. (Source: Wikipedia)
Nous sommes en constante interaction avec des écosystèmes qui sont eux-mêmes interreliés.
Tout système, tout écosystème, tend vers son meilleur équilibre, évolution dynamique liée aux intervenants et aux échanges. Le basculement d’un système entraîne les autres.
Pour nous humains, c’est pareil. Nous intervenons dans différents écosystèmes: professionnels, familiaux, urbain, rural, etc.
Avec l’urbanisation et le développement technologique, nous sommes petit-à-petit coupés de la nature. Nous connaissons mal les plante sauvages, que nous appelons « mauvaises herbes ». Nous ne savons plus interpréter le ciel et les nuages pour comprendre la météo, etc. Par ricochet, nous perdons aussi le lien et la compréhension de notre nature. Nos organisations sociétales imposent de plus en plus une normalisation ayant pour corollaire un culte de la personnalité: selfies, chirurgies esthétiques, musculation et mises en scène.
Les réseaux sociaux nous inondent de propos alarmistes sur l’appauvrissement de notre environnement, de pétitions à signer.
Les réseaux sociaux? En tout cas, les personnes qui y passent du temps. Sombrant doucement vers un narcissisme cathodique.
“Sauvons la planète!” disent-ils.
Entre nous, ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, c’est l’Homme.
Nous perdons inexorablement le lien. Liens à nos collègues, nos voisins, à toutes ces personnes qui ont produits ce que nous achetons.
Nous nous pensons uniques en oubliant largement nos réalités d’interdépendances . (Voir à ce sujet Nous sommes tous reliés)
Dans cette illusion d’être, nous ne voyons pas l’appauvrissement de nos relations, de nos interrelations. Nous oublions que chacun de nos achats est marqué du travail d’autres personnes, comme nous, enfermée dans son quotidien, que nos choix impactent nos environnements.
Le « seul » prime sur le « tous ensemble », le moi s’impose sur le nous.
Petit-à-petit, notre écosystème glisse vers un ego-système.
Tout jardinier attentif, a à cœur de regarder et comprendre le milieu dans lequel il plante et fait grandir ses légumes, ses fleurs. A la fin du jardinage, il regarde son travail plus ou moins satisfait mais attentif à faire au mieux, à faire mieux.
Nous pouvons aussi être notre propre jardinier, cultivant notre intériorité, souhaitant comprendre l’écosystème qui nous est propre et l’améliorer. (Lire aussi se nourrir)
Après chaque journée, s’asseoir et repasser en mémoire cette journée avec, autant que possible, le regard satisfait du jardinier qui a fait son possible.
Alors, chaussons nos bottes et retroussons nos manches !
Cultivons notre jardin intérieur.
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