Tout petit déjà, des envies fortes naissent.
Des rêves, parfois grands, parfois simples ponctuent nos chemins.

Adultes, nous croyons ces rêves trop grands pour nous. Nous les rassemblons dans notre mémoire.
De temps en temps, la vie nous les rappelle par un film, une photo, une histoire, une pub, un article…
Admirer une aurore boréale, plonger avec les dauphins, gravir un sommet, faire de l’équitation, piloter un avion, simplement prendre du temps pour soi.

 

Avons-nous envie de nous retrouver bloqué par l’âge, dans un fauteuil, à soupirer de regret à chaque évocation du moindre souvenir?

Non! Rêvez, grand, en couleurs et passez à l’action! N’ayez peur que de vous et de vos craintes. Apprivoisez-les, repérez vos freins, vos limites. Touchez-les.
Mais ne laissez pas vos rêves dans votre boîte crânienne, faites-les descendre dans votre coeur.

 

Agissez.

Faites une liste avec les plus réels, les plus fous, classifiez et voyez comme beaucoup sont faisables.
Notre mental va forcément trouver les meilleures excuses pour ne rien changer, pour ne pas bouger.
Trop cher, trop dangereux, trop loin, pas assez de temps…
Passez à l’action!
Trop cher? Economisez petit à petit.
Pas le temps? Ouvrez votre agenda et bloquez la date.
La famille a besoin de moi? Partagez ce rêve et toute la famille pourra se mobiliser.
C’est un bel apprentissage pour tous que d’accompagner un proche dans ses rêves.

Il y a toujours des excuses pour ne pas faire, ne pas oser et rester dans nos habitudes, faussement confortables.
Nous avons tous nos réalités, nos peurs. Faites-en le tour et osez faire un premier pas. Même tout petit, juste un mouvement.
Vous sentirez alors combien vous vous enfermez vous-même.

Votre intérieur est plus vaste que vous ne l’imaginez.
Chaque pas que vous ferez, vous libérera.
La vie est très courte. Osez! Bougez!

“Il n’y a pas de petits rêves, ni de trop grands. Il n’y a que le mental qui nous dit “pas possible”.”

“En 2000, je découvre le corps de ma mère. Décès par intoxication au CO. Elle venait d’avoir 50 ans. Le vue de ce corps inerte qui ressemblait à ma maman mais qui n’était pas elle m’a profondément marqué. Après quelques temps, je participe à une conférence qui m’amène à lister tous mes rêves durant 15 minutes. A la fin du temps, j’en avais écrit 57. Certains totalement impossibles, d’autres envisageables à plus ou moins court terme. Je décide alors de ne pas rester avec l’image de la mort qui m’obsède: on laisse derrière nous nos biens matériels, les expériences restent en nous. J’achète un billet d’avion pour le Népal et réserve juste la première nuit dans un petit hôtel. Confronté à mes peurs, à la solitude, à l’inconnu, j’ai dû faire le tour de qui j’étais et accepter que tout partirait de mon intérieur. J’amorce la pompe “Vers l’infini et au-delà!”. Depuis, régulièrement, je vais à la rencontre de mes rêves d’enfant, à ma rencontre. Chaque expérience est vécue comme une pièce de puzzle qui vient compléter mon être profond.” F.B.