Si le temps n’existait pas?
Si nous découvrions que le temps se décline sous des formes multiples.
Le temps du papillon n’est pas le même que celui du chat, lui-même différent de l’humain qui ne peut ni se comparer à l’arbre ni au rocher. Si, sortant de notre protection atmosphérique, nous envisageons le temps au niveau de l’univers tout prend alors des dimensions vertigineuses.
Revenons à nous, humains. Notre temps est principalement rythmé par les successions de jour et de nuit, de levés et de couchés de soleil, l’alternance soleil-lune, de la succession des saisons.

Asseyons-nous.

 

 Respirons, calmement, sentons ces respirations rythmer notre corps.

Prenons ce temps de respirer, de nous poser en nous, de sentir notre propre rythme interne, celui du coeur, de la respiration.

En cela, nous découvrons une forme de relativité: la sensation que nous avons du temps est élastique et subjective.

Pour chacun de nous le temps le plus important est notre temps biologique. Celui qui nous contraint, qui nous soumet à la loi de l’impermanence. Celui qui nous pousse à faire, entreprendre, construire, laisser une trace, peut-être.
La vie en nous et autour de nous suit cette loi du tout changeant.
Et, tout au fond de nous, nous pouvons nous relier à ce que nous sommes maintenant, ce que nous avons fait hier, il y a 2 ans, notre adolescence, notre enfance. Tout ça dans un éclair de pensées. Nous sommes en un instant précis la somme de tous nos moments vécus. Tous ces moments existent au même instant en moi. Ceci abolit donc une certaine idée de temps.
Nos souvenirs sont teintés d’émotions, nous nous souvenons, ressentons de nouveau, vibrons de façon harmonique à ces souvenirs.
Tout ne serait-il alors que vibrations? Le temps, les temps seraient-ils des états vibratoires complexes?
Notre place dans ce monde nous propose-t-elle de tester différents états vibratoires, selon différentes fréquences, pour mieux nous en libérer?

(Inspiré de « la merveilleuse histoire du temps » film retraçant la vie de Stephen Hawking.)